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| Sujet: Les produits de santé naturels et les médecines douces Mar 25 Nov - 14:13 | |
| Santé des aînésThérapies complémentaires et médecines douces- Dr Ray Baker Dans un récent numéro du Journal of the American Medical Association, on rapportait que dans le cadre d'un essai clinique contrôlé randomisé, le millepertuis s'était révélé inefficace à traiter une dépression grave et majeure. Le 21 avril, Deepak Chopra, ex-endocrinologue et auteur de livres s'étant vendus à plus de 10 millions d'exemplaires, faisait salle comble de curieux au B.C. Place Stadium à Vancouver, au Canada. M. Chopra prêche une philosophie de la santé qui combine des idées aussi diverses que la médecine ayurvédique et la physique quantique. Ses recommandations vont des herbes médicinales ou des thérapies aromatiques à la crystal-thérapie; le tout s'intègre à une vaste constellation de remèdes visant à rétablir l'harmonie d'une personne avec le cosmos et, par conséquent, sa santé. Qu'est-ce que les thérapies complémentaires et les médecines douces (TCMD)? La plupart des définitions englobent une vaste gamme de philosophies, d'approches et de thérapies de guérison qui ne font pas partie de la médecine conventionnelle ou de l'allopathie. Ces thérapies peuvent être rangées dans cinq catégories principales :
- Systèmes médicaux parallèles (p. ex.: naturopathie et médecine ayurvédique)
- Interventions corps-esprit (p. ex. : musicothérapie et méditation)
- Traitements à fondement biologique qui comprennent pour la plupart des thérapies à base d'herbes médicinales, un régime alimentaire spécial et des doses massives de vitamines.
- Systèmes de manipulation axés sur le corps (p. ex. : chiropractie et massothérapie)
- Thérapies fondées sur l'énergie (p. ex. : qi gong, riki et toucher thérapeutique)
Nombre de thérapies aujourd'hui conventionnelles ont été un jour des traitements fondés sur des herbes médicinales, des traitements complémentaires et des médecines douces qui se sont révélés efficaces et sécuritaires. Le terme « complémentaire » fait allusion au rôle utile que peuvent jouer des traitements (p. ex. : manipulation chiropratique, massothérapie ou acupuncture); évidemment, il faut que ces traitements soient administrés par des professionnels qualifiés, tout en étant combinés à des thérapies médicales plus traditionnelles pour le traitement de troubles complexes. À l'heure où les médecins canadiens font face à des pressions plus grandes pour exercer une médecine scientifique ou fondée sur des preuves, de plus en plus de gens se ruent vers une approche non conventionnelle et font appel à des solutions non prouvées pour leurs soucis de santé. Pourquoi? Peut-être parce que notre monde est plus complexe et terrifiant que jamais, et que nos vies semblent échapper à notre contrôle. À moins que ce ne soit le résultat d'un puissant marketing de masse qui met de l'avant des substances, appareils, approches thérapeutiques et autres panacées favorisant la santé. Ce marketing n'exerce-t-il pas une influence sans précédent sur notre comportement de consommateurs? Ne nous a-t-il pas convaincu de la nécessité d'une plus grande jeunesse, d'une plus grande vigueur et d'une plus grande libido pour être tout à fait complet? Depuis les tout premiers balbutiements de l'histoire, les hommes ont montré un besoin insatiable de culte et de foi. Pourtant, nous voyons aujourd'hui les religions traditionnelles être contestées et mises de côté. Certaines techniques de santé sont pourvues d'une religion ou d'une philosophie de l'espoir. Pour gagner leurs honoraires, les médecins, nos guérisseurs traditionnels du monde occidental, sont toujours engagés dans une course contre la montre, pris au piège de la formule de rémunération à l'acte; par conséquent, ils n'ont guère de temps à consacrer à leurs patients pour répondre à leurs questions, leur offrir un soutien ou entretenir avec eux une saine relation. Quels sont les dangers des thérapies parallèles? Certaines maladies, dangereuses, exigent dans les meilleurs délais une investigation et un traitement avec des thérapies qui ont fait leurs preuves. Certaines préparations à base d'herbes médicinales peuvent altérer les effets des médicaments traditionnels, de telle sorte que des maladies comme le diabète et le VIH réagissent moins bien à des médicaments à l'efficacité éprouvée. Certaines substances peuvent masquer des symptômes importants de troubles médicaux graves. Voici mon avis au sujet des thérapies complémentaires et médecines douces : d'abord, vérifiez les références de la personne qui vous offre ses services. Si cette dernière n'a aucune formation ni expérience et ne possède aucun antécédent de succès dans le traitement de personnes souffrant de votre maladie, dirigez-vous (et même courez) vers la sortie la plus proche! Ensuite, rappelez-vous des questions que vous devez poser :
- Efficacité : « Avez-vous des preuves de l'efficacité du traitement? »
- Innocuité : « Pouvez-vous me prouver que le traitement n'est pas nocif? »
- Coût : « L'avantage potentiel du traitement vaut-il le coût ou existe-t-il des solutions moins dispendieuses et tout aussi efficaces? »
Allez dans Internet vous informer sur les thérapies parallèles pour votre trouble de santé. Voici quelques exemples de sites à consulter : Consumer Reports Online, The National Center for Complementary and Alternative Medicine, The National Institute of Health Office of Dietary Supplements, The National Cancer Institute CancerNet Treatment Options, The National Council for Reliable Health Information et Quackwatch. Finalement, discutez avec votre médecin des thérapies complémentaires et médecines douces, mais soyez patient avec lui : il est presque impossible de suivre le rythme des plus récents développements médicaux et la prolifération de thérapies complémentaires et médecines douces. Votre médecin pourrait être en mesure de vous conseiller utilement et de vous guider dans votre démarche. Et quand vous décidez d'avoir recours à une thérapie complémentaire ou médecine douce, par mesure de sécurité, avisez-en votre médecin. Dr Ray Baker est médecin d'exercice privé depuis 25 ans. De 1993 à 1997, il a représenté le Canada au sein du conseil d'administration de la American Society of Addiction Medicine, organisme d'accréditation nord-américain dans ce domaine spécialisé de la médecine. Son champ d'expertise clinique spécial est l'évaluation et la planification du traitement du travailleur handicapé par une déficience invisible (stress, dépression, syndrome de la douleur chronique ou troubles associés à la consommation d'alcool et de drogues). Dr Ray Baker, B.Sc. (Hon), M.D. FCFP, FASAMSource: http://www.santecheznous.com/channel_section_details.asp?text_id=2101&channel_id=32&relation_id=39653 | |
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