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| Sujet: Les tests de dépistages les plus courants: Ven 21 Nov - 3:18 | |
| Recherche de sang occulte dans les selles (RSOS)Les vaisseaux sanguins qui se trouvent à la surface des tumeurs propres au cancer colorectal et de certains polypes sont souvent très fragiles et s’endommagent au passage des selles, ce qui provoque des saignements trop infimes pour pouvoir être détectés à l’œil nu. Une recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) permet de déceler la présence de sang occulte (caché) dans les selles. Il existe cependant un nouveau test de RSOS, appelé « test immunochimique » et décèle le sang provenant du côlon ou du rectum, alors que la RSOS détecte le sang qui vient de n’importe quelle partie du tube digestif (de la bouche au côlon). En cas de résultat positif à la suite d’un test de RSOS au gaïac ou immunochimique, il faut toujours procéder à un examen interne appelé « coloscopie » pour déterminer la cause du saignement, dont les causes possibles sont nombreuses (ulcère ou hémorroïdes, par exemple).Lavement baryté à double contrasteLa méthode du lavement baryté à double contraste consiste en un examen radiographique qui fournit des images de la totalité du côlon. Maintenant qu’on dispose de nouvelles techniques qui augmentent la sensibilité des tests et que l’accès à la coloscopie s’est amélioré, on utilise moins souvent le lavement baryté à double contraste.Sigmoïdoscopie à sonde soupleLa sigmoïdoscopie à sonde souple est un examen interne de la partie inférieure du côlon (appelée « sigmoïde ») effectué à l’aide d’un tube mince et souple munie à une extrémité d’une lumière et d’une petite caméra qui peut être reliée à un moniteur. On insère le tube par l’anus et on le fait glisser lentement jusqu’au côlon sigmoïde afin d’examiner ce dernier. Si l’on découvre des polypes ou toute autre anomalie, on peut en faire l’ablation complète ou partielle à l’aide d’un instrument qu’on insère dans le tube—une intervention appelée « biopsie ». L’échantillon prélevé est envoyé au laboratoire, qui déterminera s’il y a présence de cellules cancéreuses. Le cas échéant, une coloscopie sera nécessaire pour vérifier si l’on trouve des excroissances dans le reste du côlon.ColoscopieLa coloscopie est semblable à la sigmoïdoscopie, sauf qu’elle permet d’examiner la totalité du côlon. Si on décèle des polypes ou d’autres anomalies, on peut en prélever un fragment par biopsie et l’envoyer au laboratoire pour savoir s’il y a présence de cellules cancéreuses. Étant donné qu’il s’agit d’un examen plus invasif, on administre généralement un sédatif au patient. La coloscopie est considérée comme la méthode de dépistage la plus efficace pour le cancer, car elle permet un examen plus approfondi du côlon. Il existe également une nouvelle technique moins invasive appelée « coloscopie virtuelle ». Elle fait appel à la tomodensitométrie (une technique de radiographie) assistée par ordinateur pour produire des images de l’intestin. Grâce à un logiciel sophistiqué, des images en trois dimensions de l’intérieur de l’intestin sont produites, et le médecin peut ainsi inspecter toute la longueur du côlon simplement en cliquant sur la souris. Lorsque cet examen révèle quelque chose de suspect, on effectue ensuite une coloscopie conventionnelle afin de procéder à une biopsie.BiopsieCet examen consiste à prélever un fragment de tissu afin qu’il soit examiné au microscope par un pathologiste (médecin spécialisé dans le diagnostic des maladies). C’est la seule façon d’établir un diagnostic définitif au sujet du cancer colorectal. L’analyse du prélèvement biopsique permet également de déterminer à quel stade en est le cancer et, parfois, jusqu’à quel point la paroi du côlon ou du rectum est atteinte.(source: http://www.colorectal-cancer.ca/fr/depistage/depistage-actuel/) | |
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